CETTE SEMAINE
Mardi 25 Mars : délibéré du procès contre les occupant.e.s de la Métairie
Vendredi 28 Mars : audience reportée du procès des occupant.e.s du Bouillon (parcelle ONF)
Samedi 29 Mars :
Rencontre-discussion sur le devenir de la ZAD :
– 12h pique-nique partagé
– 14h discussion, création de collectif agricole, projets, maraîchage, construction d’une alternative au projet de barrage à plus long terme, …
Réunion de préparation du Printemps de Sivens (26&27 Avril) :
17h30 sous le chapiteau
Dimanche 30 Mars :
17h : Assemblée Générale hebdomadaire sous le chapiteau
LA SEMAINE DERNIERE
Vendredi 21 Mars
Le rapport de forces a un peu évolué en notre faveur cette semaine. En effet, contre toute attente, la dernière séance de déplacement d’espèces protégées a été tentée, avec la même tactique de ruse gendarmiste que les 3 précédentes. Mais pour la première fois depuis les victoires du mois de novembre, nous nous sommes avérés plus rusés que la gendarmerie. Nous avons perturbés cette 4ème séance suite à un long cache-cache dans les bois, à l’issue duquel ils ont été retrouvés couchés en position de camouflage !! Les agents de capture n’ont pas pu accéder à la zone de prélévement et sont repartis bredouilles. N’ayant pas obligation de résultat, prétendront-ils que ce passage valide leur mesure de déplacement d’amphibiens ? Il faut s’attendre à tout ! Nous remercions les forces de gendarmerie pour leur participation à nos exercices. Nous progressons à grande vitesse, en partie grâce à eux…
Cette séance n’aurait sans doute pas été tentée si elle était optionnelle, et à l’heure actuelle, c’est une séance qui reste à faire pour pouvoir déboiser en toute légalité.
Sur le front juridique, nous nous en tirons plutôt bien pour les expulsions : délibéré pour la Métairie le Mardi 25 mars au soir et report de l’audience pour le Bouillon (principal rempart contre le déboisement) au Vendredi 28 mars. Même dans l’hypothèse d’une expulsion immédiate décidée par le juge, il serait impossible de mettre en oeuvre à temps pour finir le déboisement le 31 mars (date limite fixée par arrêté préfectoral). Reste à l’adversaire 2 possibilités : déboiser malgré notre présence permanente sur le site à déboiser (ce qui demande un dispositif policier énorme) ou refaire un autre arrêté dérogatoire (ce qui risque de fâcher sérieusement les amis des oiseaux et les naturalistes officiels en particulier à cause de la période de nidification).
Mercredi 19 Mars
Nous avons également été à l’offensive mercredi avec une visite des clowns activistes et autres joyeux musiciens à la SEBSO (le déboiseur), qui a déclenché une alerte sur un de leurs sites (classé SEVESO 2), dans l’espoir de contribuer à les dissuader de venir déboiser.
Plus que jamais, il parait évident que dans la phase actuelle de la lutte au moins, l’enjeu est plus d’être rusé.e.s, vigilant.e.s et souriant.e.s avec les voisin.e.s que de monter des barricades et de les défendre en jetant des projectiles.
Depuis le début, quasiment aucune violence n’est constatée par la gendarmerie et c’est sans utiliser la force que nous sommes en train de gagner.
Rien ne permet néanmoins d’affirmer que l’adversaire ne finira par avoir recours à la violence policière, mieux vaut donc y être préparé.e.s.
Il reste très probable que la préfecture fasse un nouvel arrêté autorisant le déboisement au mois d’avril,mais c’est quasi impossible au mois de mai. Notre mobilisation ne doit surtout pas faiblir, continuez à nous visiter ou vous installer et dans quelques semaines, une partie des financements de projet de barrage pourraient partir en fumée, faute de délais respectés !
Un deuxième kyste est en train de pousser !