Voici les lettres ouvertes que vous nous avez transmises.
Voir aussi l’article Appel à réponses au torchon de Carcenac
9 sept 2014 Lettre de Georges Hamel à Vabre :
De Isabelle Boileau
À andre.cabot@tarn.fr, andre.fabre@tarn.fr, andre.cabrol@tarn.fr, andre.maille@tarn.fr, anne.laperrouze@tarn.fr, andre.cabot81@wanadoo.fr, andre.cabot81@wanadoo.fr, andrefabre81@wanadoo.fr, bernard.viala@tarn.fr, bernard.viala@alsatis.net…
Cc collectiftestet@gmail.com, collectifbouilles@riseup.net
Date Lun 20:24
Bonsoir,
Il paraît que le projet ne pourra pas bénéficier des subventions de
l’Europe… pour cause de retard…
Cela, voyez-vous, pour nous, c’est une bonne chose… et peut-être pour vous
aussi.
Cela pourrait être une occasion pour dire STOP, on s’est peut-être trompés,
de toute façon il faut revoir le projet. Alors tant qu’à y être, ouvrons un
vrai débat…
On peut rêver…
Mais pourquoi pas ?
On a déjà vu des gens changer d’avis et pas les plus bêtes…
Vous avez chacune et chacun un pouvoir, conféré par les gens, et qui dit
pouvoir dit responsabilités, dit aussi rendre des comptes.
Votre responsabilité est lourde dans cette affaire.
Rompre le silence, tendre la main, être force de proposition pour sortir du
blocage, pour que cesse la violence dont vous êtes responsable, chacun et
chacune de vous, violence je le rappelle exercée par les forces de l’ordre
sur des opposants pacifiques…
Vous pouvez contribuer à faire changer les choses.
N’hésitez pas.
Merci.
Isabelle Boileau
Isabelle Boileau
7 septembre 2014 à Thierry Carcenac
Monsieur,
Formateur–consultant en management votre gestion de la contestation du projet de barrage me semble un cas d’école que je vais proposer à mes stagiaires dans mes prochains séminaires. En effet à travers cette étude de cas ils pourront découvrir toutes les erreurs qu’un manager ne doit surtout pas faire en situation en crise, à savoir un jusqu’au boutisme forcené, seul responsable de la radicalisation du conflit, un refus de négocier, de respecter les contestataires, l’emploi de la violence (policière) comme seule réponse.
L’image désastreuse du manager qui en sort n’est pas une vue de l’esprit ou des médias, elle reflète fidèlement la psychologie du manager pour une raison simple : c’est
dans la difficulté que se révèle la force ou dans le cas présent la faiblesse du caractère. Pour terminer nous verrons comment, en se comportant ainsi , le manager a de fortes chances de ruiner sa carrière.
En tant que citoyen je dois dire avec force à quel point j’ai été choqué, troublé aussi, par les ordres qui ont été donnés aux forces de l’ordre d’agir avec sauvagerie contre les manifestants. Ayant par ailleurs appris que des citoyens font grève de la faim depuis plus de quinze jours sans aucune réaction de votre part, il est donc évident que votre mépris de la démocratie se double d’un mépris de la vie humaine. Allez–vous attendre qu’il y ait des morts pour revenir à la raison ?
A vous de prouver maintenant par des actes citoyens, respectueux d’autrui, que la
devise qui commence à circuler : « Carcenac, le socialisme à visage inhumain » n’a pas lieu d’être.
Salutations
Philippe
Monnier (60ans)
Albi – Toulouse – Nîmes – Grenoble – Besançon – Amiens – Paris… , le 14 septembre 2014.
Lettre ouverte des professeurs de la maternelle à l’Université à
Monsieur Carcenac, Président du Conseil Général du Tarn,
Monsieur Valax, Député du Tarn,
Madame Royal, Ministre de l’Environnement,
Nous sommes sidérés par le déploiement policier en forêt de Sivens où les cohortes de gendarmes mobiles font usage de tout leur arsenal (lacrymogènes, flashballs) face à des défenseurs de la zone humide du Testet, citoyens de tous âges, pacifistes et désarmés.
Un tel recours à la force suffit à lui même pour témoigner de la violence et de l’illégitimité du projet pour lequel les citoyens mobilisés demandent l’organisation d’un véritable débat démocratique impliquant la communication de tous les éléments du dossier, dans le cadre d’une expertise indépendante. Le passage en force au sens propre est de surcroît illégal puisqu’à l’heure où la destruction massive de la forêt se poursuit, les recours en justice n’ont pas encore abouti. C’est pourquoi vous devez faire appliquer un moratoire.
Vous devez faire respecter la justice en tant qu’élus de la République et parce qu’il ne peut y avoir d’ordre sans justice, nous vous prions de bien vouloir procéder au retrait immédiat des forces de l’ordre de la vallée du Testet.
Les bûcherons, contraints de gagner leur pain, opèrent dans la peur, sous escorte policière. Seuls les régimes totalitaires peuvent se targuer d’opposer ainsi des individus que l’on dresse les uns contre les autres pour conforter un pouvoir illégitime.
Enfin, en tant que contribuables n’ayant jamais omis de déclarer nos revenus et de payer nos impôts, nous ne pouvons accepter que notre contribution serve à bafouer l’humain et son environnement.
En vous remerciant par avance de votre réponse ; nous vous prions d’accepter nos salutations respectueuses.
Geneviève Azam (maître de conférences, Université de Toulouse), Sylviane Baumann (informaticienne,Tarn), Lionel Brun (professeur, Tarn), Valérie Brun (professeur, Tarn), Sandrine Calvignac (professeur, Tarn), Olivier Caron (professeur, Tarn), Patricia Combarel (professeur, Tarn), Céline Galissier (professeur, Tarn), Véronique Garrigues (professeur, Tarn), Florent Gaudez (professeur des Universités, Université de Grenoble – Alpes), Hélène Grauby (professeur, Tarn), Carole Hosteing (professeur, Somme), Isabelle Krzywkowski (professeur des Universités, Université Stendhal-Grenoble 3), Viviane Larras (professeur, Tarn), Magali Lorotte (professeur, Tarn), Liêm-Khê Luguern (professeur, Tarn), Edgar Morin (Sociologue et Philosophe), Marta Nicolas, (professeure documentaliste, Gard), Bruno Polge (professeur, Tarn), Pascal Pragnère (professeur, Tarn), Catherine Ranjeva (professeur, Tarn), Fabrice Riceputi (professeur, Doubs), Véronique Richomme (professeur des écoles, Tarn), Ariane Roseneau (professeur, Tarn), Laurent Rouzière (professeur, Tarn), Pascale Sicard (professeur, Tarn), Laure Teulières (maître de conférences, Université de Toulouse II), Karine Tosoni (professeur, Tarn)
Paris, le 15 septembre 2014.
Lettre ouverte des professeurs de la maternelle à l’Université à
Monsieur Carcenac, Président du Conseil Général du Tarn,
Monsieur Valax, Député du Tarn,
Madame Royal, Ministre de l’Environnement,
Nous nous associons à la démarche de nos collègues professeurs du Tarn. Nous sommes sidérés par le déploiement policier en forêt de Sivens où les cohortes de gendarmes mobiles font usage de tout leur arsenal (lacrymogènes, flashballs) face à des défenseurs de la zone humide du Testet, citoyens de tous âges, pacifistes et désarmés.
Un tel recours à la force suffit à lui même pour témoigner de la violence et de l’illégitimité du projet pour lequel les citoyens mobilisés demandent l’organisation d’un véritable débat démocratique impliquant la communication de tous les éléments du dossier, dans le cadre d’une expertise indépendante. Le passage en force au sens propre est de surcroît illégal puisqu’à l’heure où la destruction massive de la forêt se poursuit, les recours en justice n’ont pas encore abouti. C’est pourquoi vous devez faire appliquer un moratoire.
Vous devez faire respecter la justice en tant qu’élus de la République et parce qu’il ne peut y avoir d’ordre sans justice, nous vous prions de bien vouloir procéder au retrait immédiat des forces de l’ordre de la vallée du Testet.
Les bûcherons, contraints de gagner leur pain, opèrent dans la peur, sous escorte policière. Seuls les régimes totalitaires peuvent se targuer d’opposer ainsi des individus que l’on dresse les uns contre les autres pour conforter un pouvoir illégitime.
Enfin, en tant que contribuables n’ayant jamais omis de déclarer nos revenus et de payer nos impôts, nous ne pouvons accepter que notre contribution serve à bafouer l’humain et son environnement.
En vous remerciant par avance de votre réponse ; nous vous prions d’accepter nos salutations respectueuses.
Sylvie Laillier, professeure des écoles, 63, co-secrétaire de la fédération SUD éducation , Cybèle David, professeure d’histoire-géographie, 93, co-secrétaire de la fédération SUD éducation Régis Faucheur, professeur de mathématiques, 26, co-secrétaire de la fédération SUD éducation , Pierre Sigalas, professeur d’économie-gestion, Alsace, co-secrétaire de la fédération SUD éducation Théo Roumier, professeur de lettres-histoire, 45, co-secrétaire de la fédération SUD éducation , Guillaume Hallier, professeur des écoles, Maine et Loire, co-secrétaire de la fédération SUD éducation Stéphane Robineau, professeur des écoles, 13, co-secrétaire de la fédération SUD éducation Olivier Lafferrière, professeur de philosophie, 42, co-secrétaire de la fédération SUD éducation.
Lettre d’Hélène Duffau 15 septembre 2014.lettre ouverte CG81
Lettre d’Yvette Souiry 9 septembre 2014 : page1 page2
Gaillac – Toulouse – Grenoble, le 10 septembre 2014.
Lettre ouverte à
Monsieur Carcenac, président du conseil général du Tarn,
Monsieur Valax, député du Tarn,
Madame Royal, ministre de l’environnement,
Nous sommes sidérés par le déploiement policier en forêt de Sivens où les cohortes de gendarmes mobiles font usage de tout leur arsenal (lacrymogènes, flashballs) face à des défenseurs de la zone humide du Testet, citoyens de tous âges, pacifistes et désarmés.
Un tel recours à la force suffit à lui même pour témoigner de la violence et de l’illégitimité du projet pour lequel les citoyens mobilisés demandent l’organisation d’un véritable débat démocratique impliquant la communication de tous les éléments du dossier, dans le cadre d’une expertise indépendante. Le passage en force au sens propre est de surcroît illégal puisqu’à l’heure où la destruction massive de la forêt se poursuit, les recours en justice n’ont pas encore abouti. C’est pourquoi vous devez faire appliquer un moratoire.
Vous devez faire respecter la justice en tant qu’élus de la République et parce qu’il ne peut y avoir d’ordre sans justice, nous vous prions de bien vouloir procéder au retrait immédiat des forces de l’ordre de la vallée du Testet.
Les bûcherons, contraints de gagner leur pain, opèrent dans la peur, sous escorte policière. Seuls les régimes totalitaires peuvent se targuer d’opposer ainsi des individus que l’on dresse les uns contre les autres pour conforter un pouvoir illégitime.
Enfin, en tant que contribuables n’ayant jamais omis de déclarer nos revenus et de payer nos impôts, nous ne pouvons accepter que notre contribution serve à bafouer l’humain et son environnement.
En vous remerciant par avance de votre réponse ; nous vous prions d’accepter nos salutations respectueuses.
Sylviane Baumann (informaticienne,Tarn), Valérie Brun (professeur, Tarn), Patricia Combarel (professeur, Tarn), Céline Galissier (professeur, Tarn), Florent Gaudez (professeur des Universités, Université de Grenoble), Viviane Larras (professeur, Tarn), Liêm-Khê Luguern (professeur, Tarn), Bruno Polge (professeur, Tarn), Catherine Ranjeva (professeur, Tarn), Laure Teulières (maître de conférences, Université de Toulouse).
10 septembre 2014, Lettre à Jacques Valax suite à son communiqué
À Thierry Carcenac :
Lettre ouverte à Monsieur Carcenac par le collectif Tant qu’il y aura des Bouilles
Lettre à M.Carcenac du 21 Février
Lettre à Monsieur le député Carcenac
Aux Conseillers Généraux :
Ping : [Vendredi 7 Mars] Lettres ouvertes à Thierry Carcenac et aux Conseillers Généraux | Tant qu'il y aura des bouilles
ON EST DE TOUT COEUR AVEC VOUS ! une écolo de 60 ans végétarienne et anti agriculture intensive à fond ! j’ai écrit au président du C.G. pour lui dire mon écoeurement !
AMITIES
Chantal BIERI 13008 MARSEILLE
A Monsieur Carcenac,
je suis consternée d’apprendre que vous avez prononcé cette phrase qui fait justement polémique après la mort de M. Rémi Fraisse, phrase selon laquelle il serait idiot de « mourir pour des idées ». L’on ne sait pas encore, à l’heure où je vous écris, les circonstances exactes du décès; mais il est certain que ce jeune homme n’était ni un « ultra », ni un « casseur, ni une tête folle; les témoignages concordent. En revanche, il était là, très évidemment, pour défendre ses idées – intelligentes, généreuses, et auxquelles apparemment les experts jugeant le projet de barrage « inapproprié et mal conçu » donnent raison. Il est donc atterrant de voir comment un responsable politique tel que vous peut bafouer cette mort tragique; oui, il est possible de mourir pour des idées citoyennes, pour une résistance vitale, pour un combat décisif. La seconde guerre mondiale a vu mourir des hommes qui prenaient tous les risques au nom de la liberté et de la lutte anti-hitlérienne; les révolutionnaires de 1789, de 1848, de 1871, sont morts pour des idées sans lesquelles nous ne serions pas ce que nous sommes désormais en France, au fil d’une longue évolution; relisez donc Hugo et les Misérables, avec les étudiants sur les barricades ! Les grandes grèves populaires ont eu leurs morts, les résistants anti-chars de Hongrie en 1956, de Tchécoslovaquie en 1968, de Tien an-men et d’ailleurs plus récemment, aussi. Il faudrait un Zola pour vous répondre. Mais l’indignation que suscite votre jugement vous juge. Et la mort de Rémi Fraisse pourrait bien avoir, hélas pour lui qui ne le verra pas, l’effet de faire triompher ses « idées ».
Un jour en allant à Albi, je me suis arrêté devant une sorte d’hospice dans laquelle était rassemblée des enfants devant une porte de salle de classe.
En faisant quelques pas je distinguais l’entité, LA FONDATION BON SAUVEUR.
Bravo, les tarnais vous avez été des Bons Sauveurs de la Morale d’un barrage, il ne sera que Marre.
Y en a marre Citoyens de cette autosatisfaction dans l’échec comme dans l’échec, c’est quoi ces batailles ou les ROIS ne tombent jamais. Vous êtes les rois Citoyens, vos bons Sauveurs.
Vous voulez une croisade LA FONDATION BON SAUVEUR, vous voulez savoir ce qu’est la CORRUPTION généralisée, réfléchissez à ces Supermarchés de la MALTRAITANCE, combien ça coute, y a t’il un crime, qui seraient les coupables.
Les victimes sont ces enfants à sauver, de qui de quoi, il faut les protéger, et ils deviennent encore plus malades, et on leur crée des collèges, des lycées, des foyers d’adultes et biensur des maisons de retraite.
Chaque année, le flux est constant, régulier, avez vous entendu dire les services sociaux, y a plus d’enfants maltraités c’est la CRISE.
Ils arrivent par wagon depuis une cinquantaine d’années et personne n’ouvre les yeux, son âme sur toutes ces vies égarées, trahies par une communauté qui va s’en servir de carburant, de prétexte, de voiles, et d’asservissement de certaine couche sociale.
Ce que nous observons aujourd’hui en terme de protection de l’enfance en FRANCE, est une honte, un crime contre l’humanité en temps de paix. La collusion Justice-Social-Psychiatrie-Education Nationale-ELUeS poursuit un infanticide d’état des enfants d’origines Afro-Magrébine.
Si je dérive CitoyenNEs, à chaque instant, dans le plus de dimensions possibles et à la recherche de vérité devant tous ces drames de l’asservissement et de la Haine.
La H.A.S recense chaque année environ 7 décès par jour de mineur à la suite de Maltraitance.
Le parent concerné pour 6cas/7 de ces enfants est la mère. 2200 enfants mineurs meurent chaque année sous la violence de leur mère(infanticide, coups et blessures, actes désespérés).
Chaque année on dénombre 150 deces de concubines suite à des violences de leur concubin.
Vous en voulez du découpage de Mythe, de Mensonge d’état et de corruption généralisée autour de la destruction physique et psychique de l’enfant Franco-Afro-Magrébin(60%).
Je suis certain que parmi vous, il y aura quelques curieux qui voudront savoir le MINISTERE DE L’ENFANT.
Il est inscrit dans tous les textes religieux. Le pharaon avait crée ce Ministère pour contrôler les naissances et les connaissances. Ce Ministère de l’Enfant était un des leviers de l’asservissement du peuple à son Maitre.
4000 plus tard le ministère est un cimetière, les coquelicots fleurissent mes amiEs, il est temps de créer un BOUCLIER VERT’OR. Le votre, le notre, rejoignez nous sur You Tube et découvrez l’horreur.
« Ce que tu sais personne ne peut te le prendre, juste le temps quant tu l’as rejoint ».
Monsieur Carcenac,
Je viens de lire le montant des indemnités mensuelles attribuées à un sénateur en plus de celles accordées pour les mandats locaux. Combien gagnez-vous par mois, M.Carcenac ? Honte à vous ! Par votre politique départementale de lecture publique, par votre inaction à l’Assemblée générale et au jourd’hui au Sénat et avec le concours de la passivité des élus locaux, un enfant d’ici qui a eu 5 ans en 2005 est aujourd’hui un adolescent âgé de 15 ans qui n’a jamais pu emprunter un livre à sa médiathèque de proximité pourtant atteignable à pied en moins d’un kilomètre. Oui, honte à vous ! Et cela me gêne de devoir vous le redire.