Réquisition du lycée d’Albi-Fonlabour pour hébergement des militaires en opération au Testet

OHÉ les enseignants du lycée, ce serait chouette une VRAIE GRÈVE pour protester conter la réquisition du lycée à ces fins-là ! Donnez-nous des infos de ce qui se passe là-bas ! Les lycéens, faites circuler les photos qui contredisent le préfet : photos des militaires avec leurs armes dans l’établissement, au contact des élèves, etc.

[6 octobre 2014] Lettre du représentant syndical SEA-UNSA Education Midi-Pyrénées

[5 octobre 2014] Albi : les enseignants demandent le départ des gendarmes mobiles au ministre de l’agriculture

Une cinquantaine de gendarmes qui interviennent sur le site du barrage de Sivens sont hébergés en pension complète au lycée agricole d’Albi-Fonlabour. Et évoluent au quotidien au milieu des apprenants. Une situation que les enseignants dénoncent.

Dans une lettre à Stéphane le Foll, ministre de l’agriculture, une intersyndicale d’enseignants  de l’enseignement agricole public (Snetap-FSU et Syac-CGT), lui demandent le départ d’un unité de gendarmerie mobile hébergée au sein du lycée agricole d’Albi-Fonlabour.

Ces gendarmes, une cinquantaine, ont pour mission d’intervenir sur le site du futur barrage de Sivens, théâtre d’affrontements avec les opposants au projet. « Un établissement scolaire n’a pas pour vocation d’accueillir des gendarmes. D’autant que ceux-ci circulent, parfois armés, au milieu des apprenants qui peuvent être traumatisés par cette situation ».  Des gendarmes qui feraient leur exercices physiques et seraient prêts à partir en permanence, au milieu des élèves et étudiants.

Par ailleurs, une partie des enseignants approuvant les orientations « produire autrement » et « enseigner à produire autrement » prônés par Stéphane Le Foll dans la Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, s’est mobilisée contre le projet de barrage à Sivens.