Affaire du Crédit Mutuel (tiens tes agios 1/11/2014) et condamnation de Thomas

Une lettre ouverte que chacun peut co-signer :

Madame, monsieur,

Clients du Crédit Mutuel, nous tenons à vous faire part de notre colère à l’égard du Crédit Mutuel Esquirol.

Dans un contexte social explosif, l’agence du Crédit Mutuel Esquirol a été la cible de dégradations, à plusieurs reprises en novembre 2014, en marge des manifestations contre les violences policières et autour de la mort de Rémi Fraisse.

Lundi 15 décembre en début d’après-midi avait lieu le procès d’un jeune boulanger de 21 ans, accusé d’avoir dégradé le Crédit Mutuel Esquirol et lancé un pavé sur un membre des forces de l’ordre.

Lors de ce procès, auquel certains des signataires de cette lettre ont assisté, l’avocate de l’agence bancaire toulousaine a demandé au juge de condamner le jeune homme à payer 45.000 euros, somme correspondant selon l’avocate au coût des réparations de la boutique d’Esquirol.

Le jeune homme a été reconnu coupable du bris d’une vitre. Comment peut-on nous faire croire qu’une vitre puisse coûter 45.000 euros ? En fait, on va faire payer à cette personne des travaux qui n’ont aucun rapport avec son délit. Cette agence effectue, en effet, actuellement des travaux de rénovation de tout le hall de sa boutique.

Ce jeune homme, qui va passer 6 mois en prison, devra utiliser pendant toute sa vie une part conséquente de ses revenus pour payer des dommages et intérêts au Crédit Mutuel, qui a su grassement utiliser ces dégradations, pour refaire une jeunesse à son agence d’Esquirol..
Les signataires, clients du Crédit Mutuel, sont scandalisés par l’attitude de l’administration du Crédit Mutuel Esquirol et demandent l’arrêt des poursuites contre le jeune homme.

Le Crédit Mutuel « une banque qui appartient à ses clients » : faisons en sorte que ce slogan soit respecté.

Cordialement,

Pour co-signer, expédiez nom, prénom et département agence Crédit mutuel à

pichon.bettina arau@baz gmail.com

(remplacez le arau@baz par @ c’est pour éviter que les robots spammeurs trouvent les adresses trop facilement)

Et du coup, on nous envoie plein de mails concernant cette banque, ses pratiques douteuses d’évasion fiscale notamment, etc !

Reporté ! [Jeudi 26 Juin] Rassemblement en soutien à Guillaume

Lundi 23 juin : l’audience va être reportée, en raison de la grève nationale des avocats. Le rassemblement est également reporté.

Rassemblement au Palais de Justice d’Albi

Jeudi 26 juin 2014 à 13h30

en soutien à Guillaume, inculpé pour « violence sur agent » et « refus de prélèvement d’ADN » le 27 février lors de l’expulsion à la ZAD du Testet

Le 27 février 2014, la Préfecture a expulsé et détruit le camp de la Bouillonnante sur la ZAD du Testet, camp établi en résistance au projet de barrage de Sivens. Guillaume, vingt ans, était domicilé là. Le tractopelle, commandé par le Conseil Général du Tarn, protégé par les gendarmes et avisé par l’huissier, a détruit les habitations légères qu’il partageait avec d’autres résistants.

Illégale ! Cette expulsion a été condamnée par la cour d’appel de Toulouse le 18 avril 2014. Dans son rendu, le juge a expliqué que la décision de la Préfecture était « liberticide, en ce qu’elle a validé la privation des appelants, sans motif légitime, d’un débat contradictoire […] au cours duquel ils auraient pu faire valoir leur droit ». Guillaume faisait partie de ces appelants privés de leur droit.

Mais les gendarmes ne s’en sont pas tenus à cela. Alors que des dizaines de personnes avaient contourné le cordon de police en protestation à cette expulsion, ils ont arrêté Guillaume. Il a ensuite été inculpé pour « violence sur agent » – il était simplement parmi ces personnes -, puis « refus de prélèvement d’ADN ». Le 26 juin 2014 à partir de 14h, le jeune homme comparaîtra devant le tribunal correctionnel d’Albi.

Après avoir vu ses habitations illégalement détruites par les « autorités compétentes », Guillaume sera-t-il une deuxième fois « puni », par la Justice cette fois-ci ?

Le collectif n’entend pas rester inerte face à une telle violence institutionnelle contre les personnes qui travaillent à faire économiser 10 millions d’euros à la collectivité tout en sauvegardant une zone humide qualifiée de majeure sur le plan environnemental. Nous appelons à un rassemblement devant le palais de justice d’Albi pour manifester notre soutien déterminé à Guillaume et à toutes les victimes de la répression d’ici et d’ailleurs.